Parlons livres #4

27 mai 2015

Bonsoir mes jolies libellules !

Il y a quelques mois de ça (c'était en février je crois), Les Femmes qui lisent sont dangereuses m'a envoyé un petit message, me proposant une lecture commune. Il nous a fallu un peu de temps pour nous caler, ayant des obligations chacune de notre côté. Puis un jour, elle a débarqué, avec un article qui proposait des livres à lire absolument pour les fans de la série "How to get away with murder". Nous en avons choisi un qui nous avait semblé particulièrement alléchant : "Le Maître des illusions" de Donna Tartt, l'auteure encensée pour tous ses romans mais particulièrement pour son dernier, "Le Chardonneret". 

Nous voilà donc toutes deux toutes excitées à l'idée de nous lancer enfin dans ce roman qui nous faisait de l’œil. On a commencé le livre en même temps ou presque, puisque reçu/acheté le même jour pile poil. Allez, j'arrête le suspens, je vous parle du livre ! [Attention, article à rallonge, prévoyez de quoi manger et boire...]

L'histoire est racontée par Richard Papen, jeune étudiant originaire de Californie, qui décroche une bourse à l'université de Hampden dans le Vermont. En quittant la Californie, il laisse derrière lui des souvenirs plutôt incolores : Hampden est donc une façon de s'échapper de tout ça et l'opportunité de se lancer dans une nouvelle vie. Après les premières semaines plutôt banales, il fait la connaissance de Julian Morrow, professeur de grec et de lettres classique très atypique, qui n'enseigne qu'à cinq étudiants triés sur le volet, tous très liés entre eux. Richard réussit à s'intégrer dans le groupe des étudiants...
Sous l'influence de leur charismatique professeur, le groupe découvre une nouvelle façon de penser et de vivre, bien loin du quotidien banal de leurs camarades. Mais quand ils dépassent les limites de la morale, leurs vies sont profondément et à jamais modifiées et ils découvrent comme il peut être difficile d'être réellement vivant et comme il peut être très facile de tuer...

Un résumé plutôt alléchant... pour un livre, je ne vais pas vous le cacher, plutôt décevant. La lecture a commencé plutôt doucement, avec des histoires de traductions de grec ancien auxquelles le lecteur ne comprend rien. Si au début on se dit que ça va passer, qu'ils vont parler d'autre chose que de conjugaison de grec, en fait, pas vraiment. La vie de ces personnages tourne autour de ces cours de grec. Et je vous avoue qu'au bout d'une centaine de pages, j'étais déjà lassée et par les personnages qui manquent de couleur, et par le style de l'auteure qui est décidément vraiment très spécial. 
Mais on s'accroche, on se dit que ça va passer, qu'il va y avoir du suspens, le résumé en promet alors...

De page en page, de chapitre en chapitre, ça devient de plus en plus dur de suivre ces personnages super agaçants. Richard Papen, le narrateur, raconte tout en détails. Mais quand je parle de détails, c'est des détails dont on n'a pas grand-chose à faire, qui rallongent l'histoire et qui donnent véritablement l'impression que Donna Tartt a simplement cherché à remplir des pages pour atteindre ses 792 pages. Ouep, 792 pages. L'avantage, c'est que quand ça devient trop chiant on peut sauter des pages, on ne perd pas le fil, c'est un peu comme Plus Belle la Vie quand on rate des épisodes, on arrive toujours à raccrocher les wagons ! 
Mais parlons des autres personnages, vous ne les connaissez pas, laissez-moi vous les présenter. On a d'abord Henri, le type qu'on a envie de fracasser contre un mur parce qu'il est super pédant et extrêmement désagréable. On a aussi Bunny, le gros balourd du groupe, qui a un phrasé particulier. Et puis il y a Charles et Camilla, les jumeaux (oui, elle a pas fait dans l'originalité la Donna Tartt, elle a pécho les noms du Prince Charles et de sa Camilla, elle s'est dit que ça ferait l'affaire), alors eux, non mais eux, au niveau de la relation chelou je pense qu'on peut pas faire mieux. Et enfin on a Francis (ou François, ça dépend des moments), un hypocondriaque peureux et insignifiant. Six personnages hautains qui se considèrent comme l'élite de la nation américaine, rien que ça. 
Leur passe-temps favori ? Boire. Boire et traduire du grec. Ah oui parce que ça aussi c'est magique : quand ils s'adressent les uns aux autres en présence de personnes étrangères à leur groupe, ils se parlent en grec ancien. NOR-MAL. Et ils se balancent des petites citations de philosophes divers et variés. Bref, ce qu'on fait tous les jours. 

Au niveau du scénario, comment vous dire. Le prologue donne tout. Qui est mort, comment et qui est le meurtrier. Voilà. Mais c'est "contemporain" vous comprenez... Autant vous dire tout de suite que quand vous savez tout à l'avance, difficile de se laisser prendre par le roman, il n'y a absolument aucun suspense. Et même si par moment on pourrait croire à un effet de surprise, très rapidement tout retombe comme un vilain soufflet raté ! 

Vous l'aurez compris, ce n'était pas une réussite. Mais attention, ce n'est pas fini (comme chez SFR !). Non parce que bon, j'achète une superbe édition (oui, la couverture est vraiment trop belle), je m'attends à une réussite. Ben non, il y a des fautes d'orthographe et de frappe. La cerise sur le gâteau. Enfin presque, parce qu'il faut que je vous parle de la traduction.
Tout le long du livre, j'ai saigné des yeux. Non parce que 792 pages mal traduites, je vous jure ça pique. À un moment donné, je ne voyais plus que les mauvaises traductions, je hurlais toute seule sur mon canapé (et j'en informais gentiment ma comparse de lecture...). Rendons cet article plus didactique voulez-vous ? Quelques exemples...
"- Dieu bon, ai-je dit.". Non mais mec, t'es sérieux là ? QUI dit ça sans déconner ?! 
"- Son nouvel endroit lui plaît ?" (traduction littérale de "Does she like her new place ?")
Sans compter que tout le long de l'histoire, tous les personnages jurent : "Christ", "Jésus" etc. Que des choses qu'on ne dit pas en France, ou alors vraiment très peu. Et je vous jure que c'est vraiment gênant ! Du genre "Jésus Henri il faut vraiment que tu te calmes !". Non mais hé, faut pas déconner hein. Vous l'entendez pas l'anglais là ?! Sans compter les traductions du genre "paperplates", qui sont donc des assiettes en carton, transformées en "assiettes en papier", par notre cher traducteur. Celui qui arrive à manger dans des assiettes en papier, il est sacrément fort !
Mais ce n'est pas le pire. Ce qui me laisse sans voix, c'est la traduction d'une chanson de Bowie. Alors que le type ne s'est pas donné la peine de traduire un vieux poème anglais sorti de derrière les fagots, il décide de traduire "Space Oddity" de David Bowie. Mais il ne fait pas que le traduire non, il le traduit MAL. Je vous laisse juges : "Ici tour de contrôle pour le Maire Tom". Il traduit "Major Tom" par "le Maire Tom". Et le gars se dit traducteur. Enfin se disait, parce qu'il est mort depuis, mais bon quand même.
Donc comment dire ? Déçue n'est même pas le mot puisque je compte bien aller me faire rembourser mon bouquin. On ne pourra certes pas me rembourser le temps perdu pour la lecture (792 pages je le rappelle hein) mais je garde en mémoire les bonnes tranches de rigolade avec Les Femmes qui lisent sont dangereuses et je pense que je m'en souviendrai longtemps de cette lecture commune ! Pour lire son billet c'est par ici !

Et pour la peine, je vous laisse avec le grand David Bowie.


Soyons PO-SI-TIFS !

21 mai 2015



Bonjour mes libellules en or, 

Depuis quelques temps, je me suis rendue compte que je râlais beaucoup. Mais genre pour tout et rien hein : un type mal garé, une faute d'orthographe vraiment affreuse, le temps tout moche, un truc que je rate, pas envie de faire ceci ou cela... Bref, j'ai commencé à m'énerver moi-même. J'en ai d'autant plus pris conscience quand j'ai croisé une personne qui est très loin de respirer la joie de vivre et qui trouve toujours quelque chose qui va de travers. Je me suis dit que ça m'agaçait de l'entendre se plaindre à longueur de temps (alors que je la vois rarement, et en général pas plus de 2h à la suite) et que je ne voulais surtout pas lui ressembler. 

Alors j'ai décidé de devenir l'optimisme incarné. Oui, rien que ça. Et croyez-moi, ce n'est en fait pas si facile que ça ! Oui, parce que j'ai la fâcheuse tendance à vite baisser les bras sur certaines choses, ou tout du moins à me laisser abattre assez rapidement. Bref, je me suis mis un gentil coup de pied aux fesses pour positiver au maximum et ça commence à marcher ! Je vous parle de mes astuces ?



Astuce 1 - L'ordinateur.
Avant, j'avais un fond d'écran basique. Puis, finalement, j'ai opté pour un fond d'écran "motivation". Entendez par là, une belle image et une petite phrase qui fait du bien ! Donc pour ma part j'ai opté pour le même que Didyk, qu'elle nous présentait en avril. Et sur mon téléphone portable, j'ai décidé de fonctionner sur le même principe. Et comme je suis sympa, je vous laisse un petit lien pour trouver votre fond d'écran, vous n'avez plus qu'à cliquer.
Mais il n'y a pas que là que j'ai modifié des choses ! Oui, j'ai aussi modifié la page d'ouverture de mon navigateur. Jusqu'à il y a peu, il s'ouvrait sur Hellocoton et ainsi mettait du temps à charger. Maintenant, il s'ouvre sur une image qui me pousse à faire des choses de ma journée (enfin presque, parce parfois ça ne marche pas, notamment en weekend quand le temps décide de bouder !). Et j'ai aussi un tableau Pinterest avec des images qui inspirent...
Et puis, j'ai aussi commencé à arrêter certains réflexes : regarder mes mails pros au petit déjeuner. Vraiment pas une bonne idée ! Maintenant, je savoure mon petit déjeuner avec des dessins animés, comme ça, la journée commence en douceur...


Astuce 2 - Voir le verre plein.
Je sais, c'est basique et surtout facile à dire. Mais en fait, il ne s'agit pas de juste le dire, mais d'essayer de le mettre en pratique chaque jour. Souvent, quand quelque chose dans ma journée va de travers, j'ai tendance à tout voir en noir en suivant, comme si une malédiction ancienne s'était abattue sur moi et toutes les générations de moi à venir ! Parfois, quand je suis très fatiguée, que mes hormones sont au plafond et que ma mauvaise foi fait des siennes, ça peut donner lieu à des scènes particulièrement bizarres (et désagréable pour mon entourage). Bref, vous voyez le genre.
Du coup, quand quelque chose ne va pas comme je veux, j'essaye de m'attarder sur les aspects positifs de ce ratage ! Le tout en râlant moins. Parce qu'on ne le sait pas, mais je suis une grande râleuse... Pas évident à mettre en pratique, et parfois mes vieilles habitudes ressortent plus vite que l'ombre de Lucky Luke ne tire, mais enfin, je commence à m'en sortir !


Astuce 3 - S'organiser.
Oui, c'est une habitude qui permet de positiver ! Je suis aussi assez tête en l'air, moins que certains, mais il m'arrive souvent de zapper de faire des trucs (parfois volontairement... procrastination quand tu nous tiens !). Du coup, je me suis décidée à investir dans un graaaaaand agenda ! Et je note absolument tout ce que je dois faire, même les choses les plus insignifiantes. Je me suis aussi acheté de jolis feutres fins colorés, pour donner de la couleur à tout ça, bref, ça rend mon "emploi du temps" fun et coloré, du coup, ça me donne envie d'y mettre mon nez... Évidemment, ce n'est pas vraiment le moment d'acheter un agenda, du coup, le mien ne commence qu'en août... Alors j'ai imprimé un semainier trouvé sur internet, glissé dans mon agenda et le tour était joué !
J'essaye aussi de faire des listes de ce que je dois faire dans ma journée, quand c'est le week-end par exemple : faire le ménage, lire, ranger ceci ou cela, retoucher mon pantalon, repiquer mes tomates, écrire sur le blog, etc. Tout est noté sur mon petit cahier et au fil de la journée, je barre chaque ligne. Je vous assure que voir les lignes barrées, ça apporte un grand sentiment de satisfaction et du coup, vous êtes positive (ou positif, je suis pas sectaire).



Astuce 4 - Ne pas s'oublier soi-même.
On l'oublie vite, mais positiver c'est aussi conserver des moments rien qu'à soi ! Par exemple, prendre le temps d'avancer dans son roman à un autre moment que le soir avant de dormir (oui, c'est le moment que je choisis le plus souvent). Mais aussi, ne pas culpabiliser si on passe la journée enfoncée dans le canapé avec aucune envie du tout. Ou se faire des masques pour les cheveux, pour le visage, se vernir les ongles, profiter du soleil dans le jardin ou sur la terrasse... Bref, PRO-FI-TER.



Astuce 5 - Tenir un carnet de gratitudes.
J'ai commencé cette astuce au début du mois de mai et pour moi c'est un succès ! Vous vous souvenez du tag "Soyons positifs" qui avait circulé il y a quelques temps sur la blogosphère ? Il fallait écrire trois petits bonheurs du jour pendant trois jours. J'ai gardé le principe, mais en oubliant les trois jours... pour le faire tous les jours ! J'ai commencé un joli carnet (gagné dans un concours organisé par Les Femmes qui lisent sont dangereuses), dans lequel je note chaque soir trois choses qui m'ont fait plaisir dans ma journée. Et du coup, même les journées qui me paraissent plus "noires" (si on peut dire ça comme ça) le deviennent moins, puisque je prends le temps de m'arrêter sur les jolies choses du jour. Je vous jure que ce carnet fait vraiment du bien !

Et vous, vous avez des astuces au quotidien pour positiver ?

Carte Postale #17 : Amboise

17 mai 2015

Bonjour mes petites libellules chéries !
Nous arrivons à la dernière étape de la visite des Châteaux de la Loire, un voyage que nous avons conclu avec une petite promenade dans la jolie ville d'Amboise, ville où nous avions visité le Clos Lucé dont je vous parlais il y a peu de temps. Après Amboise, je vous parlerai certainement des restaurants que nous avons eu l'occasion de tester et des hôtels où nous avons logé, et le tour sera complet ! 

Mais pour l'heure, je vous emmène, en quelques images, faire un tour de la ville d'Amboise. 

Au détour d'une ruelle, une habitation dans la falaise.

Le Château d'Amboise, éclairé du soleil couchant.

Vue sur le Château d'Amboise.

Soleil couchant sur la ville.

On redescend et on se sent tout petit au pied du Château !

La Tour de l'Horloge, dans une jolie ruelle commerçante.

Décidément ce soleil donnait vraiment une belle lumière !

Une courte visite à l'église Saint-Florentin.
Et voilà, nous avons fait le tour de cette jolie ville qu'est Amboise. Nous avons eu le soleil avec nous toute la journée, c'était une belle journée et visiter la ville a été une vraiment belle conclusion à notre périple ! Je vous conseille vivement de vous arrêter dans le coin si vous décidez de visiter les Châteaux de la Loire.

A bientôt pour un article hôtels/restaurants !

Parlons livres #3

11 mai 2015

Bonsoir mes libellules !

Je vous retrouve ce soir pour une troisième édition de "Parlons livres", un peu différente puisque je ne vais pas vous parler de trois livres, mais seulement de deux. Non pas que je n'en ai pas lu assez pour vous en parler (j'en ai plein sous le coude !), mais j'ai trouvé que ces deux-là allaient bien ensemble, et heureux hasard, je les ai lus l'un à la suite de l'autre. 

"Les livres prennent soin de nous : pour une bibliothérapie créative", Régine Detambel.
C'est chez Hilde que j'ai découvert cet essai et son billet m'a donné envie de me le procurer. Je l'avais sagement noté dans mon petit carnet. Puis un jour que je m'étais cachée dans une librairie parce qu'il pleuvait, je suis tombée dessus. Évidemment, je ne l'ai pas laissé partir... Dans cet essai, Régine Detambel nous fait découvrir la bibliothérapie, ou l'art de se soigner par les livres. Que ce soit par la rythmique, la musicalité, la syntaxe, le toucher des feuilles ou encore leur odeur, les livres nous soignent, nous apaisent. 
Il y a longtemps que je suis persuadée du pouvoir des livres. Je l'ai testé sur moi-même, en lisant des livres qui m'ont fait du bien et/ou qui m'ont permis de comprendre des choses sur moi-même (je parle de romans, pas de "self-help books", qui n'ont, à mon sens, pas vraiment d'intérêt puisqu'ils s'adressent à une majorité et ne s'adaptent pas nécessairement à la personne particulière). Et puis il y a eu mes études qui m'ont encore plus convaincue, avec mon mémoire sur la nécessité de l'éveil au livre et à la lecture pour les tout-petits. Et enfin, mon travail d'agent de bibliothèque, avec des lecteurs et lectrices qui cherchent des livres pour aborder des sujets avec leurs enfants ou d'autres qui racontent qu'ils ont évité la dépression grâce aux livres. Bref, en lisant cet essai, j'étais déjà convaincue d'avance.
Finalement, ce livre m'a surtout apporté l'envie de [me] construire une bibliographie pour guérir. Ce que je pense que je vais faire, tant dans ma vie personnelle que professionnelle. 
Toutefois, j'apporte quand même un petit bémol, tout à fait personnel, c'est que l'auteure cite surtout des grands auteurs classiques et de la poésie, alors que je suis à 200% convaincue que les romans plus récents et contemporains sont aussi (voire plus), à mes yeux, capables d'apporter énormément au lecteur en demande. 
Dans tous les cas, c'est un essai très facile et agréable à lire, accessible à tous, je vous le recommande chaudement ! 


"La bibliothèque des cœurs cabossés", Katarina Bivald.
Tout le monde ou presque a bien sûr entendu parler de ce livre, je ne suis pas passée à côté de cette jolie couverture et du résumé plus que séduisant. Alors quand au retour de mes vacances, j'ai vu que mes collègues l'avaient acheté, je me suis jetée dessus. Et en moins d'une semaine je l'avais dévoré. 
Au départ, il y a la correspondance entre Sara, libraire suédoise, timide et mal dans sa peau, et Amy, vieille dame cultivée et solitaire, qui habite à Broken Wheel dans l'Iowa. Deux ans d'échanges épistolaires mènent à l'arrivée de Sara dans l'Iowa. C'est là que commence le récit. Dans cette étrange ville morte, on fait la connaissance de personnages hauts en couleur, parfois caricaturaux, mais tous attachants. Oui, même Caroline la cul-bénie. Pour s'occuper, dans cette ville perdue où personne ne la laisse rien payer, elle décide de créer une librairie. Et c'est le début de la renaissance pour la ville, pour Sara et pour tous les habitants. Jusqu'au moment où... 
Allez, je ne vous en dis pas trop quand même. Si ce n'était pas un coup de cœur, c'était tout de même un vrai beau livre, qui fait du bien et qui donne de l'espoir. Et qui fait rêver. Parce que oui, il faut le savoir, mon rêve à moi, c'est d'ouvrir une librairie café. Et genre, la librairie de Sara, c'est un peu celle de mes rêves ! Ce que j'ai le plus aimé, et trouvé les plus original, c'est le classement que fait Sara dans sa librairie. Elle ne classe pas par auteurs, ou par taille ou autre. Non, elle classe pas "Fins malheureuses", "érotique gay", "violence, sexe et scandales", etc. Et finalement, j'ai aimé cette façon de trouver des "étiquettes" différentes de celles qu'on a l'habitude de voir. 
Un autre point que j'ai beaucoup apprécié : la détermination de Sara à trouver un livre pour chaque habitant. Un livre qui permettra à chaque personne de se (re)trouver et d'aimer la lecture. Et c'est là que le lien se fait avec l'essai dont je parlais juste au-dessus. Chaque personne au monde a un livre qui lui correspond, un livre qui lui fera du bien. Tout est dit. 
Celui-ci aussi, je vous en recommande la lecture, c'était une belle découverte !

C'est tout pour cette session "Parlons livres", j'espère vous avoir convaincu(e)s... À très vite pour de nouveaux billets !

D.I.Y. : relooke ta table basse

6 mai 2015


Hello libellules bricoleuses !

Aujourd'hui je vous propose un DIY facile et rapide pour relooker une table basse que tout le monde possède (si, si, ne mentez pas !), j'ai nommé "LACK", de l'ami Suédois.
Il y a quelques mois de cela, j'ai cassé ma table basse que j'aimais beaucoup puisque je l'avais décorée moi-même (rappelez-vous !). Donc bon, je ne vous cache pas que j'ai été déçue, mais j'ai rebondi : j'ai supprimé les pieds et j'ai gardé le plateau, qui est devenu un genre de tableau qui décore maintenant mon salon (je ne vous ai pas oublié(e)s, je vous fait une visite bientôt, le temps d'avoir assez de soleil pour faire de jolies photos !). 

Bref. La table basse qui tient sur trois pattes, c'est plutôt moyen vous en conviendrez. Alors j'ai commencé à farfouiller sur Internet, pour essayer de trouver chaussure à mon pied. Mais tout ce que j'aimais vraiment beaucoup beaucoup était beaucoup trop pour mon porte-monnaie (quoiiiiiii ??? Il existe des tables basses à 400€??? Mais qui paye ce prix ?!). Du coup, j'ai fait un petit tour sur Pinterest, source inépuisable d'inspiration. Et j'ai décidé d'adapter un tutoriel pour en faire ma version à moi, que voilà pour vous !

Partons de notre table basse basique "Lack", choisie noire chez moi, en version avec tablette entre les pattes.

Pour la customiser, il vous faudra : des lames de parquet en PVC (les miennes viennent de chez Leroy Merlin), un cutter, un crayon à papier et une règle.

Commencez par mesurer ce qu'il vous faudra recouper de vos lames de parquet (moi c'était 2cm...)

Pour découper, tracer une ligne avec le crayon à papier (pour mieux se repérer), puis repasser avec le cutter sans trop appuyer. Une fois la trace réalisée, il suffit de plier sur la ligne, la lame va se casser toute seule et surtout toute droite ! Magique !

Maintenant, il n'y a plus qu'à poser la lame sur la table, retirer le papier protecteur petit à petit et...

Voilà !

On recommence le processus avec toutes la table...

... Pour en recouvrir tout le plateau.
Alors ? Je ne vous avais pas menti n'est-ce pas ? C'est simple comme bonjour de se customiser une petite table de salon, qui va prendre un peu de cachet avec quelques lames de sol en PVC. 




Lovely Things #16

1 mai 2015


Bonjour jolies libellules printanières ! 

Je vous souhaite une très belle première journée de mai, même si le soleil n'est pas forcément de la partie, j'espère que vous passerez de beaux moments en famille ou entre amis. 

Mon mois d'avril a été un mois très chargé, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Nous avons organisé le Salon du Livre Jeunesse avec mes collègues bibliothécaires : une journée très chouette, si l'on excepte certains détails que je passerai sous silence ici.
L'occasion pour moi d'accueillir à la maison l'une de mes anciennes collègues, également auteure jeunesse, et de l'emmener visiter la région : un petit tour par le site des Deux Caps (que vous avez déjà découverts ici), puis par le Centre Historique Minier (dont je ne me souviens pas vous avoir parlé, il faudra que je remédie à tout ça !). 

La vue était bouchée, mais tout de même, c'est un site magnifique...

Les vélos des mineurs.

La salle des pendus : vestiaire suspendu des mineurs.

Les lampes pour descendre dans les mines, étaient distribuées contre des jetons.

Jetons qui servaient à savoir si le mineur était bien remonté en fin de journée (en cas d'éboulement).





Voilà les atèles de l'époque...



D'autres menus plaisirs sont venus se greffer à ces visites, en vrac et en images :

Reprise de la piscine avec une collègue et le bouquin d'aquagym idéal...

Coloriage déstressant !

De jolies couleurs croisées en promenade...

Dans les rues de ma ville !

Découverte d'un manège écologique très original et surtout super poétique (Plus par ici)

Plateau télé en amoureux hier soir, avec des muffins anglais salés !
Et du plaisir sans photos : retrouver Bordeaux et mes amis pendant toute une semaine. Une semaine bulle de bonheur... le retour à la réalité a été difficile, mais enfin il faut bien reprendre le boulot !

Que votre mois de mai soit beau !